Atelier Géant Vert, suite et fin

Samedi après midi s’est tenue la dernière session culinaire enfantine avec Géant Vert.

Voici donc les photos de l’atelier « Green Burgers »

« …le design culinaire, ça commence toujours par un peu de bricolage, à 2, 3 ou 4 mains… »

« …le design culinaire c’est de l’organisation et de la dextérité… »

« …le design culinaire, c’est beau et en plus c’est bon !  »

Atelier Géant Vert, la suite…

Chose promise, chose due : voici quelques images de l’atelier qui s’est tenu cet après midi.

De mon côté, j’encadrais le groupe des « Crackers Géant Vert »

étape 1 : on tartine le géant de crême de maïs

étape 2 : on habille le géant de grains de maïs

étape 3 : on croque le géant !

Dans le second atelier, on bûchait sur les « Green Burgers »

ils ressemblaient à peu près à celui ci…

d’autres images dans mon prochain billet !

Atelier Géant Vert pour têtes blondes

A l’occasion des 50 ans du monsieur qui fait « ohoho ! », j’anime un atelier de design culinaire destiné aux enfants, histoire de leur faire découvrir les légumes en conserve, de s’amuser avec et même de leur en faire manger ;o)

Au programme :

– Maxi billes tomate et maïs

– Green burgers aux cœurs d’artichauts

– Crackers « géant vert » à habiller de grains de maïs


D’autres photos vont suivre…patience !

 

Et pour en savoir plus sur ces ateliers gourmands, allez faire un tour par

Frisket de cabillaud

Ceux qui ont suivit les cours de graphisme de monsieur « Boden » à l’ESAD de Reims se souviendront peut être de ce fameux liquide ammoniaqué qui permettait de masquer certaines zones, pour en noircir d’autres…J’appréciais particulièrement cette technique, le côté jouissif de retirer la frisket une fois sèche, de retrouver la blancheur immaculée de la page et le graphisme qui apparaissait comme par magie. De réflexion en essais culinaires, j’ai transposé cette technique dans ma cuisine.

Je ne sais plus comment ces tranches de cabillauds ce sont retrouvées dans mon congélateur mais le fait est qu’elles ont fini par m’interpeler. Quitte à se détacher à tous points de vue d’un vrai poisson et de ressembler d’avantage a un aliment marketing, calibré au millimètre près, pourquoi ne pas en faire un support de communication…Car c’est bien beau de créer de beaux emballages aux couleurs de la marque, mais une fois dans l’assiette, ce serait « vraiment extra » de se souvenir qu’on déguste un délicieux poisson f****s, il s’agirait pas de l’oublier quand même !

Avec mes humbles moyens techniques, je suis parvenue a inscrire « Fish » sur ledit poisson (au cas ou l’on aurait oublié qu’un poisson c’est forcément blanc, carré, sans écaille ni arrête..) mais je vous propose aussi la version plus élaborée (mais photoshopée) ciglée de votre marque préférée…

Pavé de cabillaud, « frisket alimentaire », laquage au curcuma

Sucette Biscuit

Ce projet, c’est un peu comme un puzzle dont les pièces se sont assemblées au fur et à mesure.

Il y a eu tout d’abord la technique…au hasard de mes divagations sur la blogosphère culinaire, je suis tombée sur ce site. Ce devait être vers noël, car il présentait des biscuits « vitraux » plutôt décoratifs et dont la technique avait retenu mon attention.

Il y eu ensuite une réflexion sur les bonbons et les sucettes en particulier. Je ne suis pas « très bonbon »mais cette sucrerie un rien régressive a toujours eu mes faveurs. Ce que je préfère d’ailleurs c’est les croquer et sentir le sucre parfumé céder sous la dent, mon côté gourmande impatiente peut être…

Et puis je me disais qu’après tout, quitte à basculer vraiment dans la gourmandise, pourquoi ne pas créer une sucette qui se mange en entier, y compris le bâton – ah, recyclage quand tu nous tiens !

Et là me revient cette technique remisée dans un coin de ma tête.

comme souvent dans des projets de design culinaire,

ça commence  par un peu de bricolage…

Ainsi est donc née la sucette que se croquait comme un biscuit…



Savoir accepter (tous) les commentaires

Par définition, le blog est un espace de partage, de discussions et d’échanges, il faut savoir jouer le jeu.

Sur ce principe, j’accepte tous les commentaires, mais je mentirais en affirmant que la critique ne m’atteint pas.

Je ne vais pas m’en cacher, il y a une part importante d’affect et de narcissisme dans la création : quand on aime ce que je fais, ça signifie qu’on m’aime, et quand on n’aime pas…C’est probablement une vison un peu binaire mais j’en suis pleinement consciente.

Cela dit, se faire passer la brosse à luire ou s’auto-satisfaire n’est pas, à mon sens, vecteur d’émulation à long terme. Et si la critique est constructive et justifiée, elle peut, au contraire « décoller la pulpe » et nous sortit d’une certaine torpeur…Continuez à donner votre avis, quel qu’il soit et je continuerai à alimenter ce blog de propositions, plus ou moins réussies !

En parlant de critique, je vous invite à aller faire un tour sur le site So Food, So Good. Il fait la part belle au design culinaire et à la gastronomie de Paris à Marseille…

Tournedos Végétaux

Il y a des idées qui viennent comme ça, sans avoir besoin de se torturer l’esprit…ça change et ça fait du bien !

Comme un clin d’oeil à Alain Passard (qui aime cuisiner un légume comme une viande), ces curieux tournedos végétaux ont vu le jour…On les dévorerachauds, snackés en surface, la chair un rien crue à l’intérieur.


Tournedos de carottes, bardé au blanc de poireau

Tournedos de céléris , bardé à la carotte

Endives d’avril

J’ai la chance d’avoir un papa qui jardine, et quand je dis « qui jardine », il faut imaginer un champs plutôt qu’un jardin…De ce champs, il récolte une quantité astronomique de légumes dont il fait profiter ses filles toute l’année. En ce mois d’avril commençant, les dernières endives ont pointé le bout de leurs nez dans l’obscurité de la cave familiale, si bien que je me retrouve dimanche soir avec 5 kilos de ces beaux spécimens, perdus parmi les poireaux, carottes, pommes et autres céleris raves… Voyant ma mine dubitative face à cette montagne de légumes, il me lance, avant de s’en retourner dans son soissonnais natal, « oh…tu feras des endives au jambon ! »….TILT ! merci papa :o)

Intercaler les ingrédients souligne le graphisme naturel du légume et conserve son aspect d’origine


…cela permet également d’avoir un peu des trois saveurs à chaque bouché et de contenir la béchamel, qui à tendance à glisser de part et d’autre d’une endive un peu trop ventrue.


merci ma belle !

Dans le poste précédent je vous faisais part de mon marasme créatif, heureusement ce n’est pas le cas chez tout le monde ! Je vous invite à aller faire un petit tour chez Lilicoquette (alias ma copine Aurélie). Ses sushis revisités, régressifs et réconfortants tombent à pic !

errare humanum es

Dans la vie comme en cuisine, on est parfois confronté à des ratages …Et je dois bien avouer qu’en ce moment, mes essais culinaires ne sont pas au beau fixe, curieuse résonnance…Mais les erreurs font partie de la vie et finalement, je ne vois pas pourquoi je ne vous les ferai pas partager…Retour sur 3 semaines de ratage.

J’ai des lubies, des idées fixes : la dernière en date fut de vouloir à tout prix tout gaufrer et en bonne tête de mule, je me suis donc acharnée sur de pauvres fruits sans défense, des légumes qui n’avaient rien demandé, de la meringue (vraiment) salée qui n’aurait jamais dû pointer le bout de son nez dans ma cuisine…

Vous ne pourrez profiter que des essais avec la meringue. Les autres ont (hélas ?) fini direct à la poubelle, car restés collés sur les plaques du gaufrier, et là je laisse votre imagination travailler !

ça commence par de belles meringues salée, colorées au jus de betterave et relevées d’un trait de jus de citron

les meringues sèchent 3 heures au four, l’extérieur est dur mais le centre reste curieusement mou….

on passe  à l’étape du gaufrier….la meringue s’écrase ( oui, ça c’était prévu et escompté) mais regonfle sous l’effet de la chaleur et du coeur pas cuit, puis s’avachit enfin comme un soufflet raté

S’il m’était arrivé de consommer du caoutchouc ou du polystyrène brulé, alors j’aurai pu  faire une comparaison assez proche avec le résultat de ces malheureux essais…