Suite et fin !

Après quelques mails échangés avec Pierre Hermé, il semblerait, hélas, que les photos des 1ères « bûches à écorces » dont il faisait référence dans son dernier commentaire, demeurent introuvables car, je cite : ce sont des archives Fauchon. Cependant dans les livres « Secrets gourmands » (Larousse puis Agnès Vienot 94) et dans « la Pâtisserie de Pierre Hermé » (Montagut editores/95) il y a la photo du Paradis entremet, m’informe-t- il. Merci pour ces références Pierre, mais une petite photo aurait quand même été la bienvenue…

Terrines aux « petits arbres »

Des terrines de brocolis, j’en ai avalé pas mal, mais ce qui me plait avant tout dans cette variété de choux, c’est sa forme de  « petit arbre ». Aussi je trouve dommage de réduire une forêt entière en purée pour aboutir à une terrine homogène et finalement un peu tristounette…

Alors je me revoilà aux fourneaux, tentant de mettre en valeur ces jolies sommités pour avoir le plaisir de retrouver à chaque tranche de terrine une coupe quasi anatomique de brocoli.

 

 

 

Les fleurettes sont coulées dans une mousse de choux fleur à base d’agar agar, qui permet de consommer si on le souhaite la terrine chaude.

Pierre aurait pu bûcher un peu plus…

 

Bûche  2000 Feuilles

 

Je cite :

 

« Cette bûche revisite un grand classique de la Maison Pierre Hermé, le millefeuille praliné. Le croquant de la pâte feuilletée caramélisée est accentué par le praliné feuilleté croustillant.
Côté décor, Pierre Hermé réinterprète avec humour les stéréotypes du genre : outre sa finition en écorce de bois, la scie et le père Noël deviennent XXL. Avis aux collectionneurs ! »

 

 

 

 

 

 

 

Chaque année, c’est la même chose : avec les fêtes de Noël, revient LA bûche de créateur…de plus en plus « sophistiquée » de plus en plus « revisitée »…à tel point revisitée que cette année Pierre Hermé  nous propose un bon vieux plagiat de la bûche de Stark  (vendue chez Lenôtre en 2006).

 

 

 

 

 

Je salue la maitrise technique et le savoir faire du célèbre pâtissier Pierre Hermé, cependant s’il  manque d’inspiration formelle et au lieu de (mal) copier son voisin,  pourquoi ne pas faire appelle à des designers dont, justement, c’est le métier ?

La question reste une nouvelle fois en suspend et le sujet n’a pas fini de me faire pester…

 

Mais suite à quelques commentaires et mails échangés avec Pierre Hermé…..il semblerait que j’ai été un peu trop hâtive pour traiter le célèbre chocolatier de copieur:

Apparemment, il aurait mis au point et utilisé le motif faux bois bien avant Stark et la bûche carré ferait  partie d’une série qui existe depuis longtemps…Comme je manque cruellement de documentation retraçant la carrière pâtissière de Pierre Hermé, je lui ai demandé de m’envoyer quelques images qui viendraient clore cette histoire une fois pour toute,  à suivre…

 

Les macarons sont de retour !

 

Apres l’épisode « Macarons factory » cet été…400 macarons (800 coques) réalisés pour le mariage de ma petite sœur et engloutis en moins de 3h..j’avais abandonné momentanément cette activité au profit d’expériences culinaires moins convenues.

Ceux qui ont déjà confectionné des macarons savent bien qu’on ne réussi pas ces petites douceurs du premier coup et que sur une tourné, même bien maitrisée, il y a toujours quelques coques craquelées ou des collerettes un peu paresseuses. Or, en bonne designer soucieuse d’offrir la perfection visuelle à mes convives, j’ai habitué ma jeune progéniture à se régaler régulièrement de ces incidents esthétiques.

Mais depuis quelques mois, donc, pas l’ombre d’un macaron dans la ligne de mire de mes chères têtes blondes et la plus jeune des deux, de me réclamer à corps et à cri :  

« des macarons, maman, des macarons sucettes ! »

 

… j’ai alors ressorti ma panoplie de « macaronneuse…

 

Il y a notamment un ingrédient qui me facilite bien la tâche: le blanc d’œuf en poudre…Même si rien de vaut les « vrais » œufs, cela évite d’avoir à planifier les sessions macarons à l’avance.

 Pour les néophytes du macaron, je m’explique :

Idéalement, les blancs d’œufs doivent être séparés de leurs jaunes au moins 1 jour à l’avance, conservés au frais, mais utilisés à température ambiante au moment de la préparation. Avec le blanc d’œuf en poudre, je n’ai pas besoin de passer par toutes ces étapes et je satisfais ainsi la gourmandise de mes enfants en moins de 2h…

 

 

 Sucettes macaron, ganache chocolat noir à laquelle j’ai ajouté des brisures de framboises légèrement compotées et une lichette d’arôme naturel de framboise.

 

 

 

  et pour les grands enfants, une pause café/macaron bien méritée!

Crêpes (vraiment) dentelle

La chandeleur est passée depuis bien longtemps mais une subite envie de crêpe me prend…

Une envie telle que je me mets immédiatement en route pour la cuisine. Chemin faisant, je me dis que j’aime bien croquer dans ces délicieuses petites crêpes bretonnes, repliée sur elles-mêmes et emballées dans un joli papier doré, on les appelle crêpes dentelle…mais pourquoi donc ? Je veux bien admettre que leur surface présente des petits trous mais de là à dire que c’est de la dentelle…Alors pourquoi pas en faire, des crêpes VRAIMENT dentelle?

Ni une, ni deux, me voilà en pleine réflexion sur la texture idéale de la pâte à crêpe, le dosage en sucre, lait et matière grasse et le process de fabrication.

C’est bien d’avoir des idées, mais encore faut il les mettre en œuvre : ma cuisine n’est ni un laboratoire de chimie, ni un atelier, encore moins une unité de production.

Il va falloir, encore une fois,  faire preuve d’un peu ingéniosité… Petit check up rapide du matériel à disposition : une poêle bien plate, un doseur à sauce….mmmmoui, ça devrait faire l’affaire !

En guise d’inspiration graphique, je vais fouiner dans mon tiroir à lingerie, et commence à m’exercer avec un motif de dentelle largement zoomé. Finalement, la pâte à crêpe est un médium plutôt docile, que je parviens à dompter après deux ou trois ratages. Ces premiers essais ont le mérite de calmer ma faim de crêpes (dentelle ou pas). Les crêpes suivantes échapperont à ma gourmandise car bien trop jolies pour être dévorées, les voici donc…

Soupe Miso réconfortante

On a tous sa petite madeleine de Proust, moi j’en ai plusieurs mais il y  a entre autre la soupe Miso : une gorgée de ce délicieux breuvage à la saveur umami, et je suis ailleurs, perdue entre Tokyo et Osaka…parenthèse d’évasion à portée de lèvres…Seulement, pour que le charme opère, j’ai dû passer par la case épicerie spécialisée et quelques conseils éclairés d’amies asiatiques.

La base de cette soupe est un bouillon dashi  (composé de bonite séchée, d’algue konbu, et de champignons shiitaké séchés) et de pâte miso.

Difficile pour une non initiée de réaliser soi même son dashi (les flocons de bonite séchée ne courent, hélas , pas les rues ) mais on trouve ce bouillon soluble dans les épicerie asiatiques. J’ utilise un sachet pour environ 1 litre d’eau.

 

Pour la pâte miso, j’ai suivie les conseils de mes amies et choisi un miso blanc (ou « miso shiro ») d’une couleur brun clair au goût moins prononcé que le miso rouge. Cette pâte très parfumée me sert aussi de liant et d’assaisonnement lorsque je confectionne des farces ou des boulettes de viande. Une fois ouverte, elle se conserve 1 an au réfrigérateur. Une bonne cuillère à soupe suffit à parfumer votre bouillon, mais il faudra la délayer longuement, la pâte miso est en effet assez compacte.

 

 

 

 

 

 

A partir de cette base, j’ajoute selon mes envies et le contenu de mon frigo : champignons finement émincés, crevettes, petits poulpes, dès de tofu, ciboule ciselée, algue wakamé…

 

 

 

 

 

Salon du Blog Culinaire, 2ème édition…

Dans le cadre de cette seconde édition, j’ai gentiment été invitée par Damien Duquesne, alias Chef Damien, pour animer une démo au Salon du Blog Culinaire qui se tiendra à Soissons, les 21 et 22 novembre prochain.

L’occasion pour moi de faire plus ample connaissance avec la blogosphère culinaire…à suivre !

Terrine chaude « 3 carottes et 1 crème de maïs »

Une terrine des carottes entières, moulée dans une boite de conserve, qui met en avant l’aspect graphique de cette racine dont le dessin évolue à chaque nouvelle tranche. Une terrine qui pose la question de la perception pas toujours très positive des légumes en conserve, de la dualité entre emballage industriel et produits frais, contenu/contenant…

«  – Une terrine de légumes en conserve ?! pouah ! mais qu’ est ce que c’est que ça ?

On croirait une boite de pâté pour chien ton truc… »

Sauf que la boite de conserve aussi décalée soit elle, est le contenant idéal pour faire tenir 3 carottes debout et entières, sauf que ces fameuses petites carottes sont extra fraiches et le maïs doux traité en une crème onctueuse comme une panacotta salée, sauf que Médor rechignera peut être devant mais certainement pas moi !

Cette terrine peut se consommer chaude : l’agar agar ( gélifiant végétal naturel) contenu dans la panacotta peut en effet être chauffé jusqu’à 80°c.

mille feuilles transparent

prototype de gâteau individuel, réalisé en collaboration avec Stéphane Bureaux.

Ce mille feuilles est composé d’une succession de feuilles légères et craquantes à base de sucre et de gélatine et d’une ganache chocolat noir et fêve de tonka.

 

 

 

 

 

 

 

un classique revisité « Saucisse lentilles… »

 

En réunissant tous les ingrédients de cette recette dans un seul et même « objet comestible » ( via un process de construction en strates)  on obtient visuellement une saucisse qui se transforme…en lentilles !